Selon la loi sur l'accès au logement et l’urbanisme rénové (loi ALUR),« tous les lieux d'habitation devront être équipés d'au moins un détecteur de fumée ». Propriétaires et bailleurs ont donc jusqu’au 8 mars 2015 pour équiper leur logement.
Les petits malins du démarchage à domicile profitent de cette nouvelle
obligation pour vendre des détecteurs de fumée jusqu’à cinq fois plus
cher que le prix du marché.
Depuis l’annonce de l’obligation de détenir un détecteur de fumée, les
arnaques se multiplient. L’association UFC Que Choisir a récemment mis
en garde les consommateurs contre les devis abusifs. Cette association
de consommateurs a d’ailleurs enregistré plusieurs plaintes de
particuliers. En effet, ces démarcheurs abusifs, se disant « mandatés par la mairie » et « agréés pour la pose du matériel », facturent 100 euros en moyenne la simple installation d’un détecteur de fumée.
UFC Que Choisir conseille donc aux consommateurs d’acheter
l’appareil en magasin ou sur Internet. Selon l’association, le prix
d’un détecteur de fumée ne peut pas dépasser une vingtaine d’euros. Les
détecteurs certifiés NF, qui attestent de la conformité du produit, sont
à privilégier.
L’objectif d’un détecteur de fumée consiste, comme son nom l’indique, à
détecter les fumées émises dès le début d'un incendie et d’émettre un
signal sonore fort pour permettre de réveiller une personne endormie. Il
existe par ailleurs des détecteurs spécialement adaptés aux personnes
sourdes.
Le détecteur de fumée doit être conforme à la norme européenne NF EN
14604. Par ailleurs, les détecteurs qui utilisent l'ionisation sont
interdits car ils sont radioactifs.