Malgré les mesures prises par le gouvernement en faveur du logement, la
Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM) affirme ne pas attendre de
rebond du marché immobilier en 2015.
Annoncées par Manuel Valls à la fin de l'été, ces mesures tardent à
produire leurs effets en raison de l’absence d'un regain de confiance
des acquéreurs. La FNAIM s’inquiète par ailleurs des disparités
régionales et de la faible taille des logements vendus.
Selon l’estimation de la Fédération nationale de l'immobilier, le marché de l’immobilier en 2014 s’est stabilisé à des niveaux inférieurs à ceux d'avant la crise. Selon la fédération, 718 000 ventes de logements anciens ont été recensées en 2014, soit une légère hausse de 0,3 % par rapport à 2013.
Par ailleurs, la moyenne sur les quatre années précédant la crise des
subprimes (de 2004 à 2007), se situait à 820 500. La stabilité des
transactions s'explique notamment par la baisse des prix.
Jean-François Buet, président de la FNAIM, indique qu’on était sur des volumes supérieurs à 800 000 transactions annuelles dans l’ancien. Il y a donc environ 100 000 transactions qui ne se sont pas faites. Jean-François Buet mentionne également le recul des ventes de logements à construire. En effet, les ventes de logements neufs ont reculé de 6,7 % en rythme annuel au troisième trimestre.
Par ailleurs, malgré les mesures prises en faveur du logement, on n'a pas de raison de voir les volumes de transactions augmenter en 2015, ajoute le président de la FNAIM.
Le concept de bail solidaire, une idée proposée par la Fédération
nationale de l'immobilier, consiste à offrir au locataire un logement
BBC pour un loyer proche du niveau HLM. Le propriétaire bénéficie, lui,
d’une fiscalité allégée. Le Premier ministre, Manuel Valls, a qualifié
ce concept d'idée à creuser.